Autobiographie / Je suis né dans la ville d'Osaka au Japon. Fils unique d'une mère célibataire qui n'était même pas capable de savoir qui était mon vrai père. Né albinos j'étais un enfant à sa santé fragile. Je tombais facilement malade sans compter. Ma mère ne s'occupait pas de moi, trop occuper à s'amuser avec des hommes dans des soirées. Je passais donc la plupart de mon temps chez ma voisine qui s'occupait de moi. Mais ce que je préférais là-bas, c'était que je pouvais passer mon temps avec les deux personnes les plus importantes pour moi : Keiko et Tsukasa. Keiko était une jeune fille pleine de vie, toujours souriante et Tsukasa un garçon un peu taciturne mais d'une gentillesse sans égal quand ça nous concernait Keiko et moi. J'ai passé toute mon enfance à leur côté. C'était vraiment les deux personnes que j'aimais le plus au monde. Sans compter les absences de ma mère où sa tendance à rentrer ivres avec un ou plusieurs hommes, je n'avais pas à me plaindre de mon enfance. Quand ma santé allait bien j'étais même un enfant comblé.

Les choses commencèrent à se compliquer quand j'avais 15 ans. En rentrant du lycée je vis une grande fumée noire venant de notre quartier. Je mis quelques secondes avant de réagir et de courir vers la source de cette fumée et se constater que c'était ma maison qui brûlait. Tsukasa qui était avec moi m'attira chez lui le temps que les pompiers maîtrisent le feu. Ils m'annoncèrent après que c'était ma mère qui avait mis le feu à la maison elle-même et qu'elle avait péris dans les flammes. J'étais en colère... je n'avais jamais compris cette femme. A son entraînement je n'ai pas pleuré, mais je suis resté plusieurs jours devant sa tombe en train de réfléchir. Tsukasa et Keiko se donnèrent le tour pour veiller sur moi. Leur parent avait accepté que je reste chez eux jusqu'à ma majorité, vu que ma mère était mon seul parent connus, c'était soit ça ou soit une famille d'accueil. C'est Keiko qui supplia ses parents pour que je reste avec eux.

Suite à cela, j'étais devenu un garçon de plus en plus irritable. Je me mettais en colère pour un rien et je cherchais les ennuis en provoquant des brutes. Je me mettais à me battre assez régulièrement. Ce qui inquiéta mes deux amis qui essayèrent de me convaincre d'arrêter ça. Je voulais les écouter, ces deux personnes que j'aimais plus que tout, mais c'était devenu plus fort que moi. Un jour quand un groupe de délinquant que j'avais provoqué quelque jour auparavant m'avait coincé dans une ruelle pour me passer à Là-bas. Sans que je m'y attende Keiko et Tsukasa s'en mêlèrent, essayant de calmer le jeu. Tous dégénérèrent et dans la confrontation Keiko se fit pousser par un des gars tombant sur la route pour se faire percuter par une voiture. Quand un Tsukasa, il se prit un violent coup sur la tête en essayant d'aller vers sa sœur. J'assistai à tout cela impuissant. Ces hommes prirent la fuite à l'arrivée des autorités. Quant à moi je tenais Keiko dans mes bras et Tsukasa qui était inconscient un peu plus loin. Je voulais qu'elle se réveille, ça ne pouvait pas se finir comme ça.

Pourtant Je perdis Keiko ce jour, mais ce n'était pas la seule victime de ma bêtise, Tsukasa lui aussi avait été blessé et se trouvait dans le coma... par ma faute. J'avais perdu la fille que j'aimais... et le garçon que j'aimais tout autant était dans le coma. Je m'en voulais atrocement. Depuis ce jours je passais tous les jours sur la tombe de Keiko et au chevet de Tsukasa, continuant à vivre comme un fantôme errant dans une ville où je n'avais plus le moindre repère. Quand j'eue 20 ans, je surpris en sortant de l'hôpital une fille en train de se faire agresser dans une ruelle. J'eu l'impression de revoir le même spectacle qu'il y a cinq ans voyant un des hommes sortir un couteau. Je courus donc en direction de cette fille m'interposant entre elle et le couteau. Ma vue se fixa un instant sur l'agresseur qui parti en courant, entendant le crois de la jeune fille que je venais de sauver. Quand je me réveillais je me trouvais dans une chambre, très peu meublé, remarquant une lettre soigneusement posé sur le bureau. C'est à sa lecture que j'appris que j'étais mort... mort mais ressuscité... J'avais le droit à une nouvelle chance ? Mais pourquoi ?

Je devais trouver un sens à cette nouvelle existence, en mémoire de mes amis, des personnes que j'aimais.

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Code du règlement / Un pouvoir au fond de mon âme ?